La médiation familiale offre aux familles la possibilité de trouver par elles-mêmes des solutions à leurs conflits. Maître Serge Léonard, avocat inscrit au barreau de Namur, vous expose ses principaux avantages et inconvénients.
Un processus volontaire, encadré par un professionnel
Qu’elle soit décidée par le juge ou organisée à votre demande, la médiation familiale n’est possible qu’avec l’accord de toutes les parties concernées. Or, chacun est libre d’accepter ou de refuser d’y participer.
La médiation est, néanmoins, employée dans le but de pacifier la situation et tenter de rétablir la communication lorsque les liens familiaux sont rompus. Elle a lieu en présence d’un tiers qualifié, doté de compétences en droit familial et en psychologie.
À l’écoute, le médiateur encadre les échanges et guide les parties vers des mesures concrètes, légales et entièrement personnalisées afin de tenir compte des réels besoins de chacun. Il veille, en outre, au respect des droits des enfants et à leur protection.
Un engagement long à l’issue incertaine
Les entretiens de médiation familiale sont organisés sur une période potentiellement longue, pouvant atteindre 6 mois. La médiation est, de plus, payante. Les frais sont répartis entre les participants. Enfin, la médiation n’aboutit pas toujours à un accord entre les parties.
Le règlement à l’amiable des différends permet, cependant, d’économiser de l’argent et du temps. La médiation favorise la reprise du dialogue et clarifie les principaux points d’opposition entre les parties. Même lorsque des désaccords subsistent, la procédure judiciaire s’en trouve facilitée et accélérée. L’accord, total ou partiel, est ensuite homologué par le tribunal. Les mesures adoptées par les parties sont généralement mieux tolérées et permettent de gérer plus efficacement les conflits après-séparation.
Vous hésitez à recourir à la médiation familiale ? Prenez contact avec Maître Serge Léonard, avocat spécialisé en droit de la famille à Gembloux, pour une analyse de votre situation.